C’est ce que souhaite la CAPEB, constatant que « les artisans et petites entreprises du bâtiment ne réalisent aujourd’hui que 30% de l’activité des marchés publics », selon Sabine Basili, Vice-Présidente en charge des affaires économiques.
Dans cette optique, la CAPEB vient d’éditer un guide, sa « plateforme revendicative », dans lequel elle fait le point sur les problèmes rencontrés par les entreprises et elle y propose onze solutions pour y remédier.
Parmi ses principales revendications, on trouve :
– « une définition plus précise des cahiers des charges et une prise en compte du développement durable et responsable ».
– « mettre en place un coffre-fort électronique où les entreprises déposeraient, une fois dans l’année, les éléments invariables de leur candidature afin que ces entreprises puissent se consacrer à leur offre technique et de prix ».
– « valoriser les actions d’insertion en cours, y compris l’insertion professionnelle des jeunes en contrat d’apprentissage ».
– suppression de la négociation et information systématique des motifs de rejet aux candidats évincés.
– « la constitution d’un mémoire technique type de façon à ce que toutes les entreprises disposent de la même trame et de la notation pour chaque point. Cela éviterait la rupture d’égalité qui existe aujourd’hui entre les candidats ».